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La majorité souhaite, afin de parvenir à boucler son budget pour 2024, mettre fin aux niches fiscales jugées néfastes pour l'environnement. Le patron des députés Renaissance, Sylvain Maillard, a expliqué cette nouvelle ligne de conduite de son camp, lors d'une interview sur Radio J ce dimanche 27 août.
« Nous allons discuter sur toutes les niches qui ne sont pas écologiques », soit « une bonne trentaine », a indiqué le député de Paris, sans préciser le montant des économies espérées.
Parmi ces « niches fiscales », le crédit d'impôt recherche (CIR) doit être « regardé à travers le prisme du verdissement de l'économie », a fait valoir M. Maillard, selon qui l'argent public investi à travers les niches fiscales doit participer à « changer le comportement du producteur ou du consommateur », et faire tendre ces derniers vers « un comportement écologique ».
Appuyer la transition écologique
Cette mesure pourrait être un moyen « d'appuyer la transition » écologique, qui doit être « juste » et « financée », tout en respectant l'impératif de réduire le déficit, avec pour ambition de repasser sous la barre des 3 % du PIB d'ici 2027, conformément aux traités européens.
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Au-delà des règles imposées par l'UE et la volonté de rassurer ses voisins, l'exécutif doit également composer avec le verdict des agences de notation, dont les prochaines décisions tomberont à l'automne.
« Il faut revenir à une orthodoxie budgétaire forte et dire que chaque euro dépensé est un euro efficace pour les Français », a plaidé Sylvain Maillard, alors que le gouvernement a promis par ailleurs de ne pas augmenter les impôts.
Il convient de rappeler qu’en comptabilité publique les niches fiscales sont considérées comme des dépenses. Donc raboter our supprimer une niche fiscale correspond à une RÉDUCTION des dépenses publiques ! Superbe langue de bois…
L'excuse du climat pour taxer encore plus les Français. Ils nous prennent pour des benêts.
L'écologie n'est qu'un prétexte pour créer des taxes et des impôts.